Afin de garantir l’opérationnalité à grande échelle de l’indicateur, il est nécessaire de travailler sur la robustesse et la représentativité de l’indicateur. Aussi, il convient d’élargir l’emprise de l’étude afin d’appréhender la variabilité climatique inhérente au travail sur des zones biogéographiques distinctes. A ce titre, il a été envisagé la mise en place d’un réseau de sites pilotes à l’échelle de l’arc atlantique français et sur lesquels seront déployés ces paramètres.
Le 22 octobre dernier, une convention cadre pour la mise en place d’un observatoire des zones humides en Loire-Bretagne a été signée en présence des représentants de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, du Département de la Charente-Maritime, de l’UNIMA, du Forum des Marais Atlantiques, de l’Université de La Rochelle, du Laboratoire d’Analyses Sèvres Atlantique. Cette convention porte sur la période 2015-2017. La connaissance et l’état du fonctionnement des milieux aquatiques sont indispensables pour intervenir de façon appropriée et évaluer l’efficacité des opérations. Ceci nécessite la mise en place de dispositifs fiables basés sur des indicateurs. Le projet consiste à créer sur 3 ans les méthodes d’évaluation des travaux de restauration et d’entretien des zones humides. Il s’inscrit dans une démarche d’évaluation environnementale des dépenses publiques et permettra de contribuer au suivi des évolutions des fonctionnalités et de l’état de conservation des zones humides pour répondre au Plan National d’Action en faveur des zones humides (2014-2018). Le programme partenarial de développement des indicateurs trophiques en zones humides constitue l’un des axes majeurs de cette démarche. Les services de l’UNIMA se tiennent à votre disposition pour tout conseil et assistance autour de ces questions.